Un psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie. Il utilise obligatoirement une méthode spécifique (analyse transactionnelle, approche centrée sur la personne, gestalt…) qu’il a lui-même expérimenté. Notamment, il a effectué sa propre psychothérapie dans la méthode à laquelle il est formé.
Tout ceci, conjugués à un travail de supervision obligatoire, garantissent le professionnalisme et l’éthique du psychopraticien.
Dans son travail, il fait référence à une méthode psychothérapeutique reconnue et codifiée par la FF2P et l’EAP. Cela constitue la particularité du psychopraticien. En appliquant les outils de sa méthode, il va permettre à la personne de remobiliser ses ressources et d’aller vers une plus grande autonomie psychique.
Ces écoles sont souvent regroupées en fédérations ou associations: elles assurent une autorégulation de la profession de psychopraticien et l’encadrent avec un haut niveau d’exigence en décernant des agréments selon les critères ci-dessous :
•Une psychothérapie personnelle approfondie ;
•Une formation théorique, méthodologique et pratique à une méthode reconnue [*] ;
•Une formation en psychopathologie clinique ;
•Une supervision permanente tout au long de la pratique professionnelle ;
•Un engagement à se conformer à la charte déontologique de la profession ;
•Une accréditation par une commission nationale de pairs.
Leurs honoraires ne sont pas remboursés par la sécurité sociale
[*] méthodes reconnues : Psychanalyse, thérapie comportementale et cognitive (TCC), thérapie familiale, thérapie de couple, approches humanistes: Gestalt-thérapie, analyse transactionnelle, approche centrée sur la personne, analyse psycho-organique, programmation neuro-linguistinque (PNL), hypnose ericksonnienne, psychothérapie de la motivation, psychosynthèse, sophia-analyse, somatothérapie, végétothérapie caractéro-analytique, approches psychocorporelles, approches transpersonnelles, approches intégrative.
* Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse